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samedi 24 mars 2018

Littérature régionaliste

Une si belle école de Christian SIGNOL

éd : Albin Michel

Christian SIGNOL est un écrivain régional très connu. Ses nombreux romans sont faciles à lire avec de magnifiques descriptions de la nature, entrecoupées d’évènements divers selon les années qui passent. Ils nous fait revivre des histoires de familles où l’analyse des caractères est juste et profonde. Dans la plupart de ses romans Signol aime montrer « la gratitude que nous devons à des hommes humbles et généreux. »

Un de ses derniers romans « Une si belle école », retrace le destin d’une institutrice, dans différentes écoles du LOT, des années 1950 à nos jours. Ce roman ressemble à une histoire vraie, remplie de joies et de peines, de grandes difficultés à s’adapter, à se battre contre les injustices mais avec une grande détermination à donner de l’espoir à ceux qui n’en ont plus beaucoup.

Il lui a fallu beaucoup de courage pour que l’école de la république arrive à effacer les inégalités. Elle a dû lutter :

  • contre l’église, ses suspicions, son comportement menaçant et son soutien à l’école privée,
  • contre la ruralité hostile, l’ignorance et la négligence de certaines familles,
  • contre la solitude ou contre ses propres tendances à dépasser les limites de sa profession,
  • contre les souffrances professionnelles mais aussi ses souffrances personnelles.

Cette histoire nous donne beaucoup de plaisir, car on assiste à de grands moments de bonheur chez cette femme, qui a remporté une grande victoire personnelle avec l’éveil et la réussite de ses élèves , dans les témoignages, la reconnaissance et l’amour des parents et de leurs enfants. Elle nous montre combien le métier d’enseignant est difficile, mais si grand, si beau, « le plus beau métier du monde ».

Yvonne COUDOUX


CAVAILLES Compagnon de Mermoz

éd : PRIVAT

Il était une fois...

... un enfant humble, septième d’une famille de onze, "le plus démuni parmi les plus démunis", dans les confins perdus de la montagne tarnaise entre Brassac et Lacaune.
Trente-trois ans plus tard, Louis Cavaillès figure au Bourget parmi l’équipage d’élite au milieu duquel Jean Mermoz, rayonnant, va recevoir la cravate de Commandeur de la Légion d’Honneur, au retour de la huitième traversée expérimentale du prototype "L’Arc-En-Ciel", alors le meilleur avion du monde.
Cavaillès, Compagnon de Mermoz, raconte ainsi à travers la passionnante histoire de l’Aéropostale la vie et le cheminement exceptionnels d’un "mécanicien d’aéronefs" (l’Aéropostale est née à Toulouse, elle ouvrira des lignes aériennes commerciales jusqu’à Santiago du Chili).
Par son travail et sa volonté, Cavaillès deviendra le précieux technicien des plus grands pilotes de son temps, soulignant à travers ses souvenirs le juste poids des mécaniciens dans les conquêtes de l’aviation héroïque, ces mêmes mécanos que Didier Daurat privilégiait par rapport aux pilotes, au grand dam de ces derniers.
Mais, au-delà de l’aventure ici quotidienne, l’homme reste le véritable objet de ces pages, à travers Jean Mermoz et ses compagnons, dont Louis Cavaillès fut le pair.

par Jean-Pierre GAUBERT, journaliste à La Dépêche du Midi

Je recommande cette lecture qui illustre remarquablement l’épopée de l’Aéropostale qui, de Toulouse à Santiago du Chili, a réussi le pari du premier transport aérien commercial du courrier en franchissant tout d’abord, des déserts hostiles puis l’océan Atlantique et enfin la Cordillère des Andes où se sont illustrés des hommes d’exception à l’instar de Mermoz, de Guillaumet et de Saint Exupéry et de bien d’autres pour que "passe le courrier". L’histoire de l’Aéropostale fut un combat permanent très difficile, tant politique que commercial et technologique où la concurrence faisait rage à l’aube de la seconde guerre mondiale.

Aujourd’hui, les collectionneurs des plis transportés par l’Aéropostale sont nombreux. Ces plis sont les témoins de cette épopée, ils conservent des marques postales avec des destinations, des horaires et mêmes des retards ou accidents des équipages.

Jean-Paul CHASSAING

Pli récupéré suite à l’accident du Pilote Négrin survenu le 10 Mai 1930 avec un avion Latécoère LATE 28 F-AJDP qui disparait avec tout son équipage (sauf un passager brésilien) dont M. Pranville Directeur de l’Aéropostale en Amérique du Sud. Le pli présenté a été retrouvé dans un sac de courrier rejeté par la mer quelques jours après l’accident survenu dans l’estuaire du Rio de la Plata au large de Montevideo (Uruguay).

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